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 Prête-moi ta force, je te prêterais mes yeux [Acaeudd]

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Le Corbeau

    Ẳcтєυя
    Je suis chez moi.
Le Corbeau
Puf : Accidentale. Naissance : 11/09/1995 Messages : 375

Libre au RP : .....Mwais 8D Playlist : Rêve pas, tu comptais m'exploiter ? Ba nan x)

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Sujet: Prête-moi ta force, je te prêterais mes yeux [Acaeudd]   

Prête-moi ta force, je te prêterais mes yeux
SHE CALLS ME WHEN I'M IN TOWN, I PRETEND I'M NOT AROUND ♫


Un soir, d'hiver. Ce soir où, pendant un instant, le temps stoppa sa course folle. C'était à présent l'heure de faire une pause. Le moment de se taire, d'observer le ciel et de s'abandonner à la vue de ce tableau des dieux. La beauté était telle qu'il aurait été impensable de passer à côté, de ne pas souhaiter s'ébahir devant une telle perfection. Observer, et se taire. Voilà ce que tout mortel sur ces terres était contraint d'accomplir. S'exécuter, sans un mot. Peut-être le Ciel avait ses desseins, peut-être avait-il déjà ordonné à tous d'observer sa beauté divine. Peut-être était-il un artiste, dont tout le bonheur est construit autour des compliments que l'on lui fait. De toutes façon, le Corbeau était déjà tombé sous le charme de cette toile fine. Le soleil avait déjà disparu sous la ligne de l'horizon, mais ses puissants rayons dorés offraient encore leur lueur rassurante. De grandes zèbrures orangées striaient le ciel jusqu'à l'autre bout du monde, pour laisser place au ciel bleu et à ses étoiles, symbole des croyances du grand loup noir. Les quelques nuages nacrés étaient teintés de rose et de bleu, comme des miroirs du ciel. Et là, quelque part, au milieu de nulle part, est allongé un loup. Le Corbeau, profondément attiré par le vide qui s'étend à ses côtés, où s'agite l'ocean brillant de milliers de diamants. Contre son pelage de suie, le loup entends les battements de la terre. Il sent la pierre froide sous sa peau, il entends les hurlements des loups, au loin. Il entends les vagues puissantes éclater contre la falaise, il sens contre sa nuque l'haleine fraiche du vent marin. Il voit la beauté. Et pour une fois, il est capable d'affirmer qu'il est serein. L'esprit plus que jamais vide, il ne pensait plus à rien, malheur à celui qui oserait le perturber dans sa recherche de paix. Ce petit quelque chose qu'il lui manque pour redevenir lui-même. C'est toi. C'est pour toi, ma chère, qu'il pense, qu'il vit. Il continue à vivre dans l'espoir que ton fantôme ne soit pas fantôme, que ta mort ne soit pas. Toutes les raisons du monde font croire que tu t'es donné la mort, plutôt que de supporter la catastrophe. Pourquoi as-tu choisi de quitter ta vie ? Sûrement est-tu plus heureuse, là où tu es, mais pense à ceux qui t'aimaient, qui pleurent ta mort et vivent, avec les quelques souvenirs de ton image qui leur collent à la peau...Tu ferais mieux de revenir. Si jamais tu m'entends, sache que nous ne sommes jamais loin.
Paisible, il se refuse le sommeil. Contemplant l'horizon, il n'aurait jamais pensé que quelqu'un le dérange. Sa vie était loin d'être une réussite, car il ne vivait que pour lui même. Qui aurait eu le courage de s'en approcher ? Il n'est pas si méchant. Il essaye juste de survivre, et lui seul connait la difficulté de cette tâche qu'il peine à accomplir. Les autres ont appris à l'ignorer et à ne plus croiser son chemin. Sa vie n'est qu'une répétition d'ennuis et de tristesse. Qui aurait envie d'en savoir plus sur lui ? Il a tout perdu... Mais plutôt que de nous apitoyer sur son misérable sort, dis-nous plutôt pourquoi tu es venu jusqu'ici, non ? Tes pas sonnent faux. Tu avances lentement, tu craint tout obstacle. Tes yeux sont perdus dans un monde qui n'est pas le tien. Tes si beaux yeux. Ton pelage sombre glisse sur tes muscles, ta gueule entrouverte laisse apparaitre les derniers restes de ton repas. Ne serais-tu pas une pauvre âme vagabondant dans une réalité autre que la tienne ? Ton âme reviens de loin. Repose en paix. Tu n'est pas mort. Alors viens. Tais-toi, et écoute. Allonge-toi, et pardonne-toi.
Le souffle lent, il savait qu'il n'était pas seul. Quelqu'un l'a rejoint. Ses yeux fixèrent le ciel, il t'attendait. Au fond de lui, il savait peut-être pourquoi tu étais ici, le seul lieu où l'on n'avait pas besoin de toi. Le seul lieu que tu pouvais rejoindre sans peur, sans crainte. Le seul lieu où l'on te parlerai de choses dont tu n'aurais strictement rien à foutre. Pour une fois. Et cela doit te manquer, non ?
    Prête-moi ta force, je te prèterais mes yeux.

    le corbeau
    « Bonsoir, toi. Allonge-toi. Fais comme si tu étais chez toi. Comme si tu étais mon ami. Et parlons de ce temps si doux, mon ami. »
Prête-moi ta force, je te prêterais mes yeux [Acaeudd] EmptyDim 30 Jan - 8:08


Dernière édition par Le Corbeau le Sam 28 Jan - 7:45, édité 1 fois
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Acaeudd

    Ẳ ℓ'αιѕє
    On s'connait, non ?
Acaeudd
Puf : M.0FF Naissance : 17/06/1994 Messages : 192

Libre au RP : yeeees Playlist : So far away - Avenged Sevenfold

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Sujet: Re: Prête-moi ta force, je te prêterais mes yeux [Acaeudd]   

    La mélancolie guette. Elle est là. Elle traque sa proie. Trouver l’être qui serait susceptible de tomber dans ses bras, dont le contact paraît si doux aux victimes naïves et impuissantes ; réussir à la couper du monde par des images adulées, si bien que la mort pourrait bien frapper à la porte avant l’heure, réveiller la vague déferlante des souvenirs et semer le trouble en ton cœur. La chasse est ouverte. Et toi, Acaeudd, tu es la proie parfaite. Tels les crochets mortels d’un serpent, elle envenime ton âme de sa triste folie. Elle prend possession de ton être. De ton cœur. Et tu ne deviens plus que fantôme. Te voilà parti vers des contrées lointaines, si belles, et pourtant si dangereuses. Cette chose, d’apparence si inoffensive mais qui n’en cache pas moins des intentions des plus malsaines, jongle avec des images de la plus grande importance –du moins l’étaient-elles à tes yeux. Et, coupé de tout, reclus, tu ne peux reculer devant de telles beautés. Tu contemples ces images, sans ne jamais pouvoir les toucher. Que de cruauté ! Il y avait le soleil. Astre fier et noble, dont les rayons dorés effleuraient avec délicatesse ton pelage de jais. Haut dans le dôme céleste, dominant tout un monde. Tout un univers. Cette sphère ardente te semblait bien belle. Et là, il y avait l’être que tu avais tant aimé. Tu t’avançais, vers cette ombre qui te paraissait si réelle, dans l’espoir de pouvoir l’approcher, la toucher. Mais à chaque pas que tu faisais, elle s’éloignait. Encore et encore. Tu vivais le supplice d’un condamné des enfers. Mais il ne fait que commencer, Acaeudd. Le venin a à présent tâché chaque parcelle de ton cœur. Tu souffres. Mais tu ne peux plus reculer. Tu es prisonnier. Tout s’obscurcit. La sphère incandescente ne brille plus. Elle s’est changée en une masse rouge et visqueuse, et ses rayons dégoulinaient le long du dôme céleste, peignant le ciel de marques étranges et effrayantes. Tu regardes la louve. Tu l’implores. C’est peine perdu, Acaeudd. Ce n’est qu’une image, envoyée par la mélancolie perfide. Une image qui te hantes, mais que décidément tu ne peux t’empêcher de regarder. Que tu ne peux laisser fuir. Pourtant, là serait la clé de ta liberté. Là pourrais-tu enfin combattre ce mal qui te ronge depuis si longtemps. Acaeudd, je t’en prie. Laisse-la partir. Ne la retiens-pas en ce monde. Oblige-la, à ne plus rester près de toi. Elle va te tuer. Je le sais. Ne la regarde plus. Ne lui prête plus attention. Ne la retiens plus prisonnière de ton âme. Ne lui demande plus pardon.
    Hélas, c’est trop tard. La dîtes image changea à son tour. Plus de chair ni de muscles. Seulement un squelette, recouvert d’une toison d’argent. Faible. Malade. Et fou. Du sang s’échappait de sa gueule et de ses flancs. Ses yeux émeraude furent troqués contre deux pierres noires, dans lesquelles dansèrent les flammes de l’enfer. Et sur ses lèvres se lisait une haine intense. Le monstre s’approcha de toi, malgré les spasmes qui l’agitaient. Mais il ne put t’atteindre, car le sol s’effondra soudain. Et ce qui restait de la belle Kaadien tomba dans le vide. Tu entendis ses cris de souffrance, et enfin, les mots si redoutés. « Jamais, je ne te pardonnerais. »

    Oh, Acaeudd. La mélancolie finira par te tuer.

    Là était ce que tu vivais en permanence. Est-ce ça la force d’un aveugle ? Se laisser empoisonner par la mélancolie ? Refuser de laisser partir l’objet de tout un malheur ? Souffrir dans l’ombre ? Ne jamais avoir de cesse de penser à ce que l’on a fait par le passé ? Non.

    Garde tes yeux, grand loup. Préserve le peu d’innocence qu’il te reste. Ne néglige pas, quelque chose de si important. Sache que si je te donne ma force, je dois te céder mon profond malaise. L’un ne va pas sans l’autre. Je n’aurais jamais acquis ce que tu appelle force, sans avoir cette souffrance en moi.

    "Alors soit, parlons de ce temps que tu trouves si doux."

    Pour moi, il est bien dur. Le soleil a beau chauffer, je ne peux le regarder. Le ciel peut-être un spectacle d'une rare beauté, mes yeux ne sont plus pour le l'admirer. Et dans ce noir qui me condamne, il y a ces souvenirs qui défilent que je ne peux laisser partir.

    Non l'ami, le temps n'est pas si doux.
Prête-moi ta force, je te prêterais mes yeux [Acaeudd] EmptyVen 22 Avr - 22:12
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